Lexique/Glossaire aquatique

Sommaire

A

Absorption : L’absorption est la rétention d’un composé à l’intérieur d’un solide. 

Acide : Se dit d’une eau ou d’une terre dont le pH est inférieur à 7. Une eau est dite acide lorsque le pH est situé entre 4 et 5.

Adsorption : Propriété active du charbon de bois (grains) qui fixe à sa surface des molécules organiques (goûts, odeurs,  pesticides, restes de traitements médicamenteux…) d’une manière plus ou moins réversible. En cas de surcharge, toutes ces molécules peuvent être relarguées instantanément.

Aérobie : Terme désignant un organisme ayant besoin d’oxygène pour vivre et se développer (bactéries par exemple).

Aérobiose : Conditions d’un milieu riche en oxygène (ou en air) qui permettent une dégradation de la matière organique dégageant du gaz carbonique et de l’eau , le résultat de cette dégradation est la production de compost.

Ajutage : Accessoire se fixant sur une pompe afin de donner à l’écoulement de l’eau une forme particulière.

Alcalin : Se dit d’une eau ou d’une terre dont le pH est supérieur à 7.

Algue : Plante photosynthétique sans racine ni feuille ni tissu vasculaire. 

Altération d’un biotope aquatique : La dégradation du biotope se définit par sa nature (physique, organique, toxique, bactériologique,…) et les effets engendrés (eutrophisation, asphyxie, empoisonnement, surpopulation,…). Cela se traduit toujours par un déséquilibre biologique puis une mortalité au niveau de la faune (poissons).

Anaérobie : Terme désignant un organisme pouvant se développer en absence d’oxygène.

Anaérobiose : Conditions d’un milieu privé d’oxygène (ou sans air) qui permettent une dégradation de la matière organique dégageant un mélange de gaz appelé biogaz composé principalement de méthane, et produisant un résidu organique, le digestat.

Anoxique – Anoxie : Terme désignant une zone privée d’oxygène. Cette interruption ou suppression de l’oxygène délivré au niveau des organismes (bactéries) peut se cumuler avec des concentrations de nitrites et de nitrates. 

Aquaponie : Il s’agit en fait d’un écosystème complet (fermé) dans lequel interviennent trois types d’organismes vivants :

  • Les poissons dont les déjections riches en ammoniaque sont la source principale de nutriment pour les plantes ;
  • Des bactéries aérobies et anaérobies qui transforment l’ammoniaque en nitrites puis en nitrates, ces derniers, composés azotés, étant directement assimilables par les plantes ;
  • Les plantes cultivées qui épurent l’eau du bassin par l’assimilation au niveau des racines. 

Aquifère : Formation géologique contenant de façon temporaire ou permanente de l’eau mobilisable, constituée de roches  perméables (formations poreuses et/ou fissurées) et capable de la restituer naturellement et/ou par exploitation (drainage, pompage,…).

Asqual : Organisme officiel agréé pour certifier les valeurs annoncées par le producteur de la membrane ou du géotextile (gage de qualité du produit) 

Autoépuration : Ensemble des processus biologiques (dégradation, consommation de la matière organique, photosynthèse, respiration animale et végétale…), chimiques (oxydoréduction…), physiques (dilution, dispersion, adsorption…) permettant à un écosystème aquatique équilibré de transformer ou d’éliminer les substances (essentiellement organiques) qui lui sont apportées (pollution). Les organismes vivants (bactéries, champignons, algues…) jouent un rôle essentiel dans ce processus. L’efficacité augmente avec la température et le temps de séjour dans la zone de filtration, lagunage, marécage. La capacité d’auto épuration d’un écosystème est limitée. L’ensemencement en bactéries permet de l’augmenter. Voir notre page sur la filtration de bassin.

Autoépuration : Un organisme autotrophe est capable de synthétiser par lui-même les matières organiques qui le composent à partir d’éléments minéraux. C’est le cas de la plupart des plantes chlorophylliennes. Contraire : hétérotrophe. 

Azote : L’azote compose 79% de l’atmosphère. Dans les eaux usées domestiques l’azote provient essentiellement des rejets  humains physiologiques. On distingue les formes réduites : azote organique et azote ammoniacal (NH4+) ; les formes oxydés : nitrite (NO²-) et nitrates (NO³-). L’azote global correspond à l’ensemble de l’azote sous toutes ses formes. 

B

Bactérie : Organisme vivant microscopique formé d’une seule cellule individualisée et apte à se reproduire.

Basique : Une eau est dite basique lorsque le pH est situé entre 8 et 10.

Biocénose : Totalité des êtres vivants (animaux et végétaux) qui peuplent un écosystème donné. La biocénose se compose de trois groupes écologiques fondamentaux d’organismes : les producteurs (végétaux), les consommateurs (animaux), et les décomposeurs ( bactéries, champignons…). Cet ensemble d’êtres vivants est caractérisé par une composition d’espèces déterminée et par l’existence de relations d’interdépendance avec l’espace qu’il occupe (biotope).

Biodégradation : Phénomène généralement lié à l’action de micro-organismes des sols ou des eaux qui permettent la dégradation (minéralisation) – et en règle générale – la neutralisation d’agents polluants dans les milieux terrestres ou aquatiques.

Biodiversité : Elle rend compte de la diversité biologique d’un espace donné en fonction notamment de l’importance numérique des espèces animales ou végétales présentes sur cet espace, de leur originalité ou spécificité, et du nombre d’individus qui représentent chacune de ces espèces.

Biofilm : Film composé de micro-organismes qui se développent à la surface d’un matériau support en contact avec de l’eau. Plus le support est poreux et offre de zones de contact et plus ce film est important. Les tapis japonais – matalas offrent des surface de contact de 200 à 600 m², les supports Kaldnes plus de 500 m² par m³ de médias. Mais le biofilm ne se développe pas de la même façon sur tout les supports. L’intégration d’organismes pathogènes dans les biofilms peut les protéger de l’action de biocides, à haute concentration, qui les auraient détruits ou inactivés sans cela. Formation des biofilms également à la surface des membranes.

Biomasse : Masse totale de matière vivante dans une masse d’eau donnée. Le poids de biomasse sert notamment comme paramètre pour déterminer le volume de filtration. 

Biotope : Espace caractérisé par des facteurs climatiques, géographiques, chimiques, physiques, morphologiques, géologiques,… en équilibre constant ou cyclique et occupé par des organismes qui vivent en association spécifique (biocénose). C’est la composante non vivante (abiotique) de l’écosystème.

Bonde : Dispositif de vidange d’un bassin situé dans la zone la plus profonde et particulièrement destiné aux filtres alimentés par gravité (bassin à koï, bassin baignade).

Branchies : Organes respiratoires des animaux aquatiques. Grâce à des tissus fortement irrigués, permet les échanges gazeux entre l’eau et le sang de l’animal.

Bryophytes : Mousses aquatiques. Du fait de leur pouvoir biocumulateur de certaines substances, elles sont utilisées pour connaître la pollution qui a transité dans le milieu durant les 3 derniers mois. Elles accumulent parfaitement les métaux, les iodes.

By-pass : Canalisation permettant de détourner une arrivée d’eau pour court-circuiter un élément ou l’ensemble de la filtration. By-pass monté avant un appareil UV, un filtre…

C

Calcicole : Qui apprécie les terrains, eaux calcaires

Calcifuge : Qui ne supporte pas les terrains, eaux calcaires

Capacité auto-épuratoire : Capacité biologique, chimique et physique permettant à un milieu de dégrader tout ou partie des substances organiques présentes (déchets de poissons, de plantes…). Cette capacité est fortement liée à l’équilibre biologique du milieu, mais aussi à la capacité d’auto-élimination des impuretés par des organismes aquatiques vivants. (souches de bactéries sélectionnées, oxygène disponible…)

Carbone Organique Dissous (COD) : C’est la mesure du carbone lié à la matière organique dissoute, biodégradable ou non. Dans nos rivières, il peut être d’origine humaine (station d’épuration) ou naturelle (passage forestier). Ainsi, une forte concentration en COD n’indique pas forcément une pollution.

Charbon actif : Les charbons actifs sont des adsorbants à très large spectre: la plupart des molécules organiques se fixent à leur surface. Ils sont également de bons supports bactériens, les bactéries qui y sont fixées peuvent alors dégrader tout ou partie de la phase adsorbée. La surface de contact du charbon de bois actif varie de 1.000 m² à 1.500 m² par gramme.

Chlorophylle : Pigment vert des végétaux, fixé dans les chloroplastes, et qui ne se forme qu’à la lumière..

Chloroplaste : Corpuscule des cellules végétales coloré par la chlorophylle et siège de la photosynthèse.

Coagulation – floculation : Procédé consistant à injecter un ou des produits chimiques destinés à déstabiliser les matières colloïdales dispersées, à les agréger et à les agglomérer en grosses particules séparables. La coagulation est l’étape de liaisons spécifiques d’ions à la surface de la particule par ajout d’un réactif appelé coagulant, la floculation est l’étape d’agglomération des particules (elle peut être améliorée par addition d’un floculant). Une fois floculées, les MES peuvent être aspirées par la pompe, les bondes de fond.

Colloïdes (matières) : Se dit de petites particules contenues dans l’eau, dont le diamètre fait entre 1 et 100 nanomètres responsables entre autre de la couleur et de la turbidité des eaux de surface. Ces particules, souvent chargées électriquement, sont dispersées dans un fluide et ne peuvent pas décanter naturellement. Elles peuvent être éliminées par coagulation – floculation qui provoque leur précipitation. Ce sont souvent ces matières qui forment de la mousse blanche sous les cascades, rejets de filtration.

Compacter : Opération consistant à s’assurer de la stabilité d’un terrain (digue, étanchéité en argile par exemple) en la tassant de manière mécanique (pelle mécanique, vibreurs…) 

Compost : Matière, servant à enrichir le sol, obtenue par décomposition naturelle des déchets végétaux.

Conductivité : Faculté d’une substance à conduire le courant électrique. La mesure de la conductivité de l’eau permet de  déterminer sa minéralisation. Il existe une relation entre la teneur en sels dissous d’une eau et sa faculté à conduire le passage d’un courant électrique. Lorsqu’elle conduit bien le courant, on dit qu’elle présente une bonne conductivité électrique. Elle se mesure en micro-Siemens par centimètre (µS/cm).   

Couvre-sol : Plante vivace au port rampant le plus souvent utilisée pour ses fonction de couvre-sol naturel (entretien facilité, peu de désherbage)

Cultures fixées : En épuration biologique, se dit des cultures bactériennes où les micro-organismes (flore bactérienne) colonisent la surface d’un solide (support) sous forme de lit bactérien (filtre biologique).

Cultures libres : En épuration biologique, se dit des cultures bactériennes où la biomasse épuratrice (flore bactérienne) est maintenue en suspension dans l’eau à épurer (lagunage).

Cultivar : Variété de plante obtenue par sélection, hybridation. synonyme de variété horticole. En opposition aux variétés botaniques (plantes pouvant être trouvées dans un milieu naturel)

Curage : Les travaux de curage ont pour objectif l’enlèvement des sédiments qui s’accumulent notamment dans les bassins  naturels sans filtration.

DBO : Demande Biochimique en Oxygène, représente le besoin en dioxygène d’une eau pour assurer la dégradation biochimique des matières organiques. Si la DBO est trop élevée, cela peut aboutir à une désoxygénation de l’eau. 

DCO : Demande Chimique en Oxygène, représente la quantité de dioxygène nécessaire à l’oxydation de l’ensemble des matières organiques et minérales contenues dans l’eau, par oxydoréduction. Cette donnée est représentative de la pollution organique et chimique.  

Débit : Volume d’eau rejeté d’une source d’une pompe, en fonction d’une unité de temps, par exemple en m³/h.

Décantation : La décantation est la méthode de séparation la plus fréquente, des MES grossières ou des MES fines et colloïdales, au moyens de chambres de décantation, vortex… Les déchets de densité supérieure à 1 se déposent au fond du « décanteur » dont ils sont ensuite évacués par un système de purge.

Dégrillage (fin ou grossier) : Retenue des matières solides de plus ou moins gros calibre à l’aide d’une grille calibrée en conséquence. Avec les filtres à grille on peut retenir des MES de 500 à 50 µ (microns) suivant le besoin.  

Dénitrification : Deuxième étape de l’élimination biologique de l’azote. La dénitrification est la réduction des nitrates (NO³-) en azote gazeux (N²) par des bactéries en situation d’anoxie (l’oxygène sous sa forme dissoute est absent). Ce phénomène est différent de la consommation des nitrates par les végétaux.

Déphosphatation biologique : Peut s’effectuer en faisant passer les résidus de filtration par des phases successives d’anaérobie, d’anoxie et d’aérobie, on provoque la sélection de bactéries qui ont la particularité d’accumuler des quantités de phosphore intracellulaire très importantes (jusqu’à 8 %, voire 12 %, de leur masse). Peut aussi s’effectuer en lagunage avec notamment l’action des sagittaires.

Désoxygénation : Élimination partielle ou totale de l’oxygène dissous dans l’eau. Dans le cas de l’eutrophisation, les algues consomment l’oxygène disponible dans l’eau.

Diatomées : Les diatomées sont des algues microscopiques unicellulaires, identifiables à la forme de leur squelette. Omniprésentes dans nos rivières et nos lacs, elles intéressent le gestionnaire des systèmes aquatiques en tant qu’indicateurs de la qualité des eaux : acidité, salinité, niveau et nature des pollutions organiques. Il existe plus de 7 000 espèces de diatomées dans les eaux douces ou saumâtres. Leurs associations et leur diversité dans un relevé reflètent les conditions environnementales. Elles apportent des informations complémentaires parfois plus fiables que les analyses chimiques, trop instantanées. La cellule possède une enveloppe externe, transparente et rigide, souvent délicatement ornementée. Cette enveloppe ou frustule est constituée de silice faiblement cristallisée. L’enveloppe se compose de deux parties s’emboîtant l’une dans l’autre.

Digestion : Minéralisation des boues et déchets organiques par fermentation anaérobie s’accompagnant, en particulier, de la production de gaz méthane (= méthanisation).

Doitsugoi : Carpe cuir sans écaille. 

Drageon : Pousses aériennes permettant à certaines plantes de se multiplier à partir des racines de la plante-mère.

E

Écosystème : Ensemble composé par l’association 

  • d’un environnement spécifique – biotope
  • d’une communauté d’êtres vivants adaptés à ce milieu – biocénose

Effluents : Désigne de façon générale tout fluide émis par une source de pollution, qu’il soit le fait de zones d’habitations ou d’installations industrielles. L’équitox est la quantité de toxicité qui, dans 1 m3 d’eau, immobilise, au bout de 24 heures, 50 % des daphnies présentes (micro-crustacés d’eau douce).

Équitox : L’équitox est la quantité de toxicité qui, dans 1 m³ d’eau, immobilise, au bout de 24 H, 50 % des daphnies présentes. 

Eutrophisation : Enrichissement progressif d’un plan d’eau par des éléments nutritifs favorisants le développement des plantes aquatiques. L’accumulation de déchets organiques qui s’en suit provoque une désoxygénation de l’eau et un appauvrissement de la biodiversité  

Évapotranspiration : L’émission de la vapeur d’eau, ou évapotranspiration (exprimée en mm), résulte de deux phénomènes : l’évaporation, qui est un phénomène purement physique, et la transpiration des plantes. 

Exotique : Concerne une plante qui n’est pas originaire du pays où on la cultive (pas de rapport direct avec un éventuel besoin de chaleur ou une absence de résistance au gel)

F

Faucardage : Action de faucher les végétaux aquatiques de façon mécanisée dans les étangs (coupe sous le niveau de l’eau)  (CF. faucardage)

Feutre : Nom familier pour désigner un textile non tissé de protection

Fleur d’eau : Désigne toutes les pullulations de phytoplancton dès lors que leur abondance communique à l’eau une coloration soutenue. Une pullulation en profondeur qui ne peut être mise en évidence que par un échantillonnage de l’eau sera également considérée comme une fleur d’eau. Elle est l’aboutissement de la croissance phyto-planctonique et concerne parfois une association de quelques espèces, mais est le plus souvent monoalgale.

Floculant : Substance qui a la propriété de floculer, c’est à dire d’agréger sous forme de flocons, des particules de colloides en suspension dans un solvant.

Floculation : La formation d’un floc est amorcée par la coagulation. Afin d’assurer une bonne précipitation, il est nécessaire d’accroître la taille de celui-ci et sa cohésion. La floculation est en fait la phase d’agglomération et de précipitation des colloïdes coagulés. Elle est facilitée par l’ajout de floculants (ou adjuvants de floculation), pouvant être d’origine minérale ou organique, synthétiques ou naturels. On peut citer comme floculants : la silice activée, la bentonite, certaines argiles.

Fongicide : Produit de traitement, à base de cuivre le plus souvent, pour lutter contre les champignons, (moisissures, maladies cryptogamiques) 

G

Gâteau de filtration : résidus solides déposés sur la surface du média filtrant lors d’une opération de filtration. Se retrouve souvent sur le dessus des masses de filtration des filtres tonneaux, pouzzolane… Peut-être utilisé en compostage pour les plantes vivaces.

Géomembrane : Membrane positionnée dans ou sur le sol. Il en existe différentes sortes :

  • PP : polypropylène souple,
  • PEHD : Polyéthylène Haute Densité,
  • PVC,
  • EPDM,
  • Bitumineuse.

Géotextile :

  • Textile non tissé de fibres synthétiques entremêlées par aiguilletage ou thermo-liage assurant une protection et une résistance à la traction multidirectionnelle au produit. C’est le géotextile à utiliser en aquatique
  • Textile tissé par tissage de bandelettes synthétiques assurant une résistance à la traction unidirectionnelle

Il en existe différentes sortes. Ceux recherchés pour l’application bassin sont intéressants avant tout pour l’aspect antipoinçonnant.

Goi : poisson en japonais. 

H

Hanagoi : carpe fleurie – carpe koï. 

Hétérotrophe : Les espèces hétérotrophes prélèvent dans le milieu extérieur des substances organiques dont elles ont besoin. C’est le cas pour les animaux, mais aussi pour certains végétaux supérieurs parasites (par exemple le Gui, la Cuscute). Contraire : autotrophe.

Higoi : carpe rouge. 

Hydrofuge : Qualité imperméable d’un matériau (par nature : argile ou par adjonction d’un produit : béton).

Hydroponie : La culture hydroponique a émergé et s’est développée depuis une vingtaine d’années car elle permet d’augmenter les rendements de production de manière significative. Cette technique se pratique sans substrat nourrissant. C’est la raison pour laquelle on parle de culture hors-sol. Le support des racines est inerte et ne sert qu’à maintenir physiquement la plante. L’eau véhicule les éléments nutritifs, nécessaires à la croissance de la plante,  jusqu’aux racines.  

Hydrophile : Qui montre une forte affinité pour l’eau. Qui attire, se dissout dans l’eau ou l’absorbe.

Hydrophobe : Qui montre une forte répulsion pour l’eau, qui repousse l’eau.

I

Indigène : Concerne une plante ou un animal dont l’espèce est originaire du pays de référence.

Irogoi : (carpe colorée) l’un des premiers noms donnés aux koï mais il y a aussi :nishikigoi (en référence a un tissu coloré de grande valeur), hanagoi (carpe fleurie), moyoogoi (carpe bigarrée). 

J

K

Kawarigoi : carpe cuir de couleur rouge. 

Koï : Le véritable nom étant NISHIKIGOI en japonais, désigne une sorte de carpe colorée. On dit un koï (masculin) . Il existe différente dénominations en fonction de la couleur, répartition des tâches. Il existe aussi une dénomination moins connue selon l’âge du poisson. Il s’agit toujours de poissons sélectionnés et de qualité :

  • tosaï désigne un jeune koï d’un an
  • nisaï désigne un jeune koï de deux ans
  • sansaï désigne un koï de trois ans
  • jumbo désigne un koï (souvent un gros spécimen) au delà de trois ans
  • tategoï désigne de très jeunes koï sélectionnés et gardés en bassin pour croissance. Pour les éleveurs ce sont des poissons prometteurs qui ne seront commercialisés que lorsque les couleurs  » définitives  » seront apparues.

Koikichi : passionnés de koï. 

L

Lagunage : Traitement biochimique : stockage de l’eau résiduaire durant le temps nécessaire à la production de la dégradation de la matière organique par bactéries hétérotrophes. Les lagunes sont constituées de plans d’eau peu profonds, en général au nombre de trois. L’apport d’oxygène naturel, par échange avec l’atmosphère ou par photosynthèse des algues de surface, peut être complété exceptionnellement par des aérateurs pour stimuler l’activité biologique et diminuer les surfaces. (Cf lagunage)

Lagune : Étang peu profond où la lumière solaire, l’action bactérienne et l’oxygène travaillent conjointement pour purifier les eaux usées.   

Limon : Fines particules de sable ou de roche transportées par l’air ou l’eau et se déposant sous forme de sédiments.

Lits bactériens : Procédé d’épuration utilisant des bactéries fixées soit sur des matériaux naturels poreux (pouzzolane de quelques centimètres), soit plus souvent des matériaux plastiques – ordonnés (brosses, mousses, matalas…) – en vrac (bioballes…) sous forme de lits sur lesquels l’eau à traiter ruisselle en s’épurant.

M

Marais : Zone très humide, partiellement ou totalement inondée fortement végétalisée. 

Membrane : nappe étanche pour tout ouvrage (bassin, étanchéité bâtiment, etc…) 

M.E.S. : Matières en suspensions dans l’eau.

Matières Organiques (MO): Organismes ou parties d’organismes vivants ou morts plus ou moins décomposés. Désigne de manière générale les matières organiques (ensemble des substances d’origine biologique) et autres substances oxydables contenues dans un effluent ou un biotope aquatique pollué.

Métaux lourds : Les métaux lourds possèdent un numéro atomique élevé. Les plus courants et plus dangereux sont le mercure, le plomb, le cadmium, le chrome, le cuivre, le zinc. Ceux-ci s’accumulent dans les organismes vivants, et peuvent ainsi contaminer l’ensemble d’une chaîne alimentaire. Les effets toxiques des métaux lourds concernent le système nerveux, le sang ou la moelle osseuse. Ils sont généralement cancérigènes.

Micro-organismes pathogènes : Micro-organismes pouvant causer des maladies chez d’autres organismes ou chez les humains, les animaux et les plantes. 

Microplancton : Plancton dont la taille varie entre 20 et 200 µm (milième de millimètre – micron).

Moyoogoi : Carpe bigarrée – carpe koï. 

N

Nanoplancton : Plancton dont la taille varie entre 2 et 20 µm.

Nappe phréatique : Nappe d’eau souterraine dont le niveau peu varier en fonction des précipitations. Première nappe rencontrée lors du creusement d’un puits. Nappe généralement libre, c’est-à-dire dont la surface est à la pression atmosphérique. Elle peut également être en charge (sous pression) si les terrains de couverture sont peu perméables. Elle circule, lorsqu’elle est libre, dans un aquifère comportant une zone non saturée proche du niveau du sol.

Nishikigoi : carpe koï – en référence a un tissu coloré de grande valeur. 

Nitrification : Première phase de l’élimination biologique de l’azote, réalisée notamment dans les filtres biologiques. La nitrification est le traitement d’une eau usée qui vise la transformation de l’ammonium (NH4+) en nitrate (NO3-) par oxydation par des bactéries.

Nitrification biologique : Dans un milieu aérobie, et sous la réserve de condition de pH et rH satisfaisantes, l’azote des matières organiques et des sels ammoniacaux est oxydé en nitrites, puis en nitrates en consommant de l’oxygène. Ces deux phases successives impliquent des bactéries de souches différentes, la nitritation (nitrosomonas) et la nitratation (nitrobacters principalement).

Nitrates (NO3) : Toutes les eaux naturelles contiennent normalement des nitrates à des doses variant selon les saisons. Les ions nitrate se forment naturellement dans le cycle de l’azote. 

Nitrites (NO2-) : Ils résultent de l’oxydation incomplète de l’ammonium. Ils peuvent avoir une origine industrielle (chimie, colorants, traitements de surface). C’est un élément toxique pour les végétaux et les animaux aquatiques. 

Nutriments : Composés chimiques nutritifs nécessaires à la croissance des végétaux (phosphates, nitrates …). 

O

Oligotrophe : Par opposition à eutrophe, pauvre en matières organiques.

ORP : Potentiel d’oxydo-reduction, voir aussi potentiel 

Ozone (O³) : C’est le plus puissant des oxydants naturels. Il est généré à partir d’air et, de plus en plus souvent, d’oxygène pur dans des ozoneurs ; il permet la désinfection et l’oxydation de matières organiques, voire de composés minéraux tels que NO².  

Ozoneurs : Ils produisent l’ozone par l’effet d’une décharge (3 000 à 20 000 volts) au travers de diélectriques (plasma à froid) dans de l’air ou de l’oxygène. Les performances d’un ozoneur dépendent de la maîtrise de la géométrie de l’espace de décharge dans lequel circule le gaz apportant les molécules d’oxygène et de la qualité du diélectrique utilisé (verre, céramique, émaux…). Elles se mesurent essentiellement par la consommation électrique par kg d’ozone produit (kWh/kg O3) et la concentration de l’ozone dans le gaz sortant de l’ozoneur (typiquement 3 à 15 %).

Oxydation : L´oxydation est une réaction durant laquelle une molécule ou un ion perd des électrons. Cette réaction est  particulièrement courante dans le traitement des eaux auxquelles on rajoute (pour des raisons d´hygiène) un oxydant. Plus la valeur ORP (ou REDOX) sera positive, plus l´action désinfectante de l’oxydant sera efficace. Le potentiel REDOX est plus élevé si le pH est bas. Un ORP faible indique un niveau élevé de déchets organiques indésirables dans l’eau. L’oxydation est un phénomène chimique important, par exemple pour les êtres vivants lors de la production d’énergie (oxydation des sucres, des protéines, etc.).  

Oxydation biologique aérobie : On parle d’oxydation biologique aérobie lorsque, dans un process de traitement d’eau, on utilise des micro-organismes aérobie, en présence d’oxygène, afin d’oxyder des composés polluants, de réduire la demande en oxygène, ou la quantité de substances organiques.

Oxydoréduction : Procédé de traitement chimique associant une réaction couplée d’oxydation et une réaction de réduction, c’est-à-dire associant la perte et le gain d’électrons. Exemple dans le traitement des eaux : élimination de l’ammoniaque, de matière organique, de bactéries et de virus. voir : ozone, oxydation

Oxygénante : Plante (élodée, myriophylle) libérant dans l’eau sous l’action de la photosynthèse une quantité importante d’oxygène. Voir les plantes oxygénantes.

P

Paillage : Action de protéger le sol et les plantes ornementales des actions de ruissellement, dessèchement, érosion, froid,  envahissement par des plantes adventices…

Paludéenne : Plante de marais dont les racines se développent en sol humide voir partiellement immergé. (Voir les plantes de Marais)

Parties par million (ppm) : Nombre de « parties » (en poids) d’une substance, pour chaque million de parties d’eau. 1 ppm = 1 mg/l. Unité fréquemment employée pour désigner les concentrations de polluants. Les fortes concentrations sont exprimées en pourcentage. 

Peroxyde d’hydrogène : Le peroxyde d’hydrogène de formule chimique H²O² est très largement utilisé dans le domaine du traitement de l’eau. C’est en effet un oxydant polyvalent et puissant qui est efficace et sûr pour l’utilisateur.

Pertes de charge : Les pertes de charges sont représentative des pertes d’énergie d’un fluide s’écoulant dans une canalisation (elle correspondent à une perte de pression dans la canalisation. Celle-ci sont dues entre autre à la viscosité du fluide considéré, à la nature de la canalisation, et aux accidents de parcours (coudes). (Voir courbe de perte de charge)

pH : Indice exprimant l’acidité d’un liquide (à partir de la mesure de la concentration des ions hydrogène [H+] dans l’eau). Le pH s’évalue par une échelle allant de 0 à 14. De 0 à 7 les solutions sont acides; à 7 elles sont neutres ; entre 7 et 14 elles sont basiques.

Phosphore : Élément chimique qui est l’un des composants de la matière vivante. Dans la nature, il existe principalement à l’état de phosphates, élément minéral nutritif essentiel pour les végétaux. De tous les éléments nutritifs contenus dans les eaux, c’est le phosphore qui se trouve le plus souvent en quantité limitée pour répondre aux besoins des algues d’eau douce. Cet élément est donc le facteur limitant pour la croissance des algues dans les eaux lacustres (voir eutrophisation).

Photosynthèse : C’est en combinant le dioxyde de carbone et l’eau (CO² + H²O), grâce à l »énergie fournie par la lumière, que la plante produit sa matière (les hydrates de carbone). Ce processus se nomme la photosynthèse. Les plantes possèdent un métabolisme très actif. Elles peuvent, si tous les facteurs environnementaux sont bons, consommer une quantité importante de lumière.

Phytoplancton : Plancton végétal, par exemple les algues vertes unicellulaires responsables de la couleur verte de l’eau.

Plantes aquatiques : Plantes de marais, de bord, de zone humide… pas toujours facile de s’y retrouver. Il existe aussi une classification technique :

  • Hydrophites flottantes (plantes flottantes)
  • Hydrophytes fixées (-300 à -30cm) plantes de zone profonde (entièrement immergées, feuilles flottantes)
  • Amphibies (-30 à -10cm) plantes de zone peu profonde (collet de la plante sous l’eau, feuillage en partie aérien)
  • Hélophytes (-10 à + 10cm) plantes de zone de marais (développement des racines dans un sol gorgé d’eau, mais feuillage aérien)

Plancton : Ensemble des organismes de très petite taille vivant en suspension dans l’eau. qualité de l’eau – Terme utilisé pour décrire les caractéristiques chimiques, physiques et biologiques de l’eau relativement à une utilisation particulière.

Q

Qualité de l’eau : Terme utilisé pour décrire les caractéristiques chimiques, physiques et biologiques de l’eau relativement à une utilisation particulière.

R

Redox – rH : Le potentiel Redox (rH) rend compte du pouvoir oxydant ou réducteur d’un milieu. rH = 27 témoigne d’un milieu neutre. Un rH compris entre 27 et 40 (valeur maximale) est le fait d’un milieu oxydant ; et un rH compris entre 0 et 27 dénonce un milieu réducteur. Il y a une relation directe entre le taux d’oxygène présent dans le milieu et le potentiel d’oxydoréduction : plus un milieu est riche en oxygène et plus il a tendance à être oxydant, inversement plus un milieu est pauvre en oxygène et plus il a tendance à être réducteur. 

Rhizome : Tige horizontale poussant sous terre, parfois servant de réserves (lotus) pouvant donner naissance à de nouvelles plantes.

Ripisylve : Formations végétales qui se développent sur les bords des cours d’eau ou des plans d’eau situés dans la zone frontière entre l’eau et la terre (écotones) ; elles sont constituées de peuplements particuliers du fait de la présence d’eau pendant des périodes plus ou moins longues (saules, aulnes, frênes en bordure, érables et ormes plus en hauteur, chênes pédonculés, charmes sur le haut des berges).

Rustique : Plante pouvant vivre sans protection hivernale particulière dans la région où elle se trouve.

S

Sédiments : Fragments de matière organique ou inorganique produits par l’altération de matériaux du sol, alluviaux et rocheux. Ces matières sont enlevées par l’érosion et transportées par l’eau, le vent, la glace et la gravité. Les sédiments se déposent au fond des cours d’eau dont le courant est faible, des lacs. Ils sont utilisés pour connaître la pollution historique. Ils stockent des substances chimiques. 

Sels minéraux : Composés que l’on retrouve naturellement dans les eaux. Ils proviennent de la dissolution des roches. Le sel ou chlorure de sodium est le plus connu.

Shirogoi : carpe blanche. 

Spectrophotométrie : La spectrophotométrie est une technique récente permettant d’identifier une substance chimique et de déterminer la concentration d’un soluté dans une solution, par l’interaction des électrons des molécules du soluté (appelé chromophore) avec la lumière.

Stolon : Tige provenant du collet de la plante qui pusse sur le sol et s’enracine en produisant de nouvelles plantes.

T

Touradon : Souches entremêlées de plantes aquatiques (carex, phragmites..) poussant en surélévation par rapport au niveau de l’eau.

Tourbe : Matière organique plus ou moins décomposée d’acidité variable servant en complément des substrats habituels.

Turbide : Se dit d’une eau chargée de particules en suspension.

Turbidité : (mesure de la limpidité de l’eau) Réduction de la transparence de l’eau due à la présence de particules finement dispersées en suspension.

U

U.V.  : Ultra-violets, rayons du soleil dont la longueur d’onde se situe entre l’extrémité des violets et les rayons X. Utilisés notamment avec les appareils UV destinés à détruire les algues unicellulaires en suspension dans l’eau (Voir notre page sur les filtres UV pour bassins). Les rayons ultraviolets, de longueur d’onde comprise entre 200 et 300 nm (dits UV-C) avec un maximum aux environs de 260 nm, présentent une action germicide puissante. 

V

Venturi : Conduite ou canal comportant un rétrécissement utilisé pour la mesure des débits des fluides ou pour mélanger des gaz, tel que l’ozone, avec de l’eau.

Vivace : Se dit d’une plante dont le développement se fait sur plusieurs années.

W

X

Xénobiotique : Substance possédant des propriétés toxiques, même à très faible concentration (exemple des pesticides).

Y

Z

Zone humide : « Terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ». Ces zones sont des espaces de transition entre la terre et l’eau (ce sont des écotones). Comme tous ces types d’espaces particuliers, elles présentent une forte potentialité biologique (faune et flore spécifiques). Elles servent notamment d’étape migratoire, de lieu de reproduction et/ou d’hivernage pour de nombreuses espèces d’oiseaux d’eau et de poissons, chaque zone humide constituant ainsi le maillon d’une chaîne indispensable à la survie de ces espèces.

Zooplancton : Plancton animal (hétérotrophe) vivant en suspension dans l’eau (protozoaires, daphnies, cyclopes, larves…)